Acte23 des gilets jaunes
« suicidez-vous, suicidez-vous »
ALTERNATIVE Police CFDT a pu suivre le déroulé de l’acte 23 des gilets jaunes notamment à Paris. Une nouvelle fois, ALTERNATIVE Police CFDT a pu constater que des individus, très clairement identifiés comme des black-blocs et des gilets jaunes radicaux, n’ont pas hésité à incendier, vandaliser, saccager des véhicules et des magasins tout au long de leur pérégrination pour finir par agresser des policiers en blessant une douzaine d’entre eux notamment au sein de la 32ème compagnie d’intervention de Paris.
Au-delà de ces comportements contre lesquels la justice devra faire preuve de la plus grande sévérité envers ceux qui ont pu être interpellés, ALTERNATIVE Police CFDT est particulièrement scandalisé et choqué des slogans qui ont été proférés à l’encontre des policiers en des termes inhumains : « suicidez-vous, suicidez-vous ». Déjà lors de l’acte 22 à Toulouse, des propos similaires et des pancartes avaient été scandés et brandis.
Alors que 2019 s’annonce comme l’année noire des suicides dans la police nationale, de tels propos ne peuvent pas être tenus en toute impunité !
Ces individus orduriers et irrespectueux de la mémoire des policiers, qui ont fait le dramatique choix de se suicider, ne méritent que mépris, dédain et ne sont pas dignes d’être traités comme des hommes ! Ils n’ont pas plus leur place dans notre démocratie où leur présence n’a qu’un seul objectif : instaurer l’anarchie et défier l’autorité de l’Etat.
De tels slogans sont un véritable appel à la haine des policiers contre lequel le Ministre de l’Intérieur et la Ministre de la Justice doivent faire preuve de la plus grande fermeté et engager toutes les poursuites qui pourront être introduites.
Enfin, ALTERNATIVE Police CFDT considère que ces manifestations illégitimes, non représentatives des gilets jaunes pacifistes et de la population en général, n’ont que trop duré. Il est temps d’y mettre un terme.
ALTERNATIVE Police CFDT en appelle au Président de la République et au Premier Ministre pour que tout cela cesse. Les policiers n’en peuvent plus de cette déferlante haineuse antiflic, ils sont usés et las de cette récurrence !
Trop souvent les conditions de travail sont la goutte d’eau qui fait déborder de la vase de la souffrance et de la détresse au point que certains policiers passent à l’acte irrémédiable.
